• Anthropologie et Sociétés - Fondée en 1977

Présentation. L’interdit et l’inédit. Les frontières de l’ethnologie participante

Abstract/Resumen

Presentation

Presentación

Résumé

Pour tout anthropologue, la carrière s’inscrit au sein du projet anthropologique tel que mis de l’avant par Herder (1744-1803) et bien d’autres par la suite, soit celui d’étudier directement la diversité des formes que prennent les vies et les sociétés humaines dans le temps et l’espace (Zammito 2002). C’est ainsi que naît une discipline qui se veut universelle et empirique. Universelle parce que l’ethnologue est en quête de la diversité dont l’analyse permettra d’éclairer la condition humaine pour tous et toutes. Il faudra du temps avant que l’anthropologie laisse derrière elle le présupposé des Européens du dixneuvième siècle selon lequel « voyager dans l’espace signifiait aussi voyager dans le temps », de telle sorte qu’en rencontrant l’Autre ils pensaient être face-à-face avec « des versions antérieures d’eux-mêmes » (Fox 1995 : 16). Ce présupposé ontologique caractéristique d’une vision évolutionniste des sociétés humaines n’a pas résisté aux critiques de Said (1978), Wolf (1982) et Fabian (1983), ce qui n’a pas diminué pour autant l’ambition pour l’anthropologie de se constituer comme discipline empirique du fait...

Pour citer cet article

Jean-Guy Goulet, « Présentation. L’interdit et l’inédit. Les frontières de l’ethnologie participante », Anthropologie et Sociétés, vol. 35, no 3, 2011 : 9-42

De l’observation participante à l’observation de la participation : la transformation de l’anthropologue par le terrain
Volume 35, numéro 3
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Couverture : De l’observation participante à l’observation de la participation : la transformation de l’anthropologue par le terrain