Paul Servais. Livre 3. Les archives médicales et le monde des Cliniques universitaires
Les objets ordinaires présents dans nos maisons peuvent être étudiés en tant qu’expression de catégories culturelles fondamentales : les relations familiales de filiation et de mariage, les formes de la distinction sociale et la construction d’identités sociales. On peut aussi voir dans ces objets l’engagement et le dévouement aux valeurs « sacrées » et aux « thèmes ultimes », au sens de ces termes dans la théorie de la « religion invisible » de Thomas Luckmann.
Cet article associe une notion d’appropriation technologique au travail sur/par le son. Il entend favoriser l’investissement du champ sonore de l’anthropologie en décrivant l’appropriation sonore par le bricolage numérique. Inspiré en partie par une exploration personnelle des possibilités musicales de l’ordinateur Raspberry Pi, ce texte présente des approches et des méthodes d’appropriation du son lui-même par les membres de la sphère Maker.
L’exposition E Tū Ake : Standing Strong (Māori debout) conçue par le musée national de Nouvelle-Zélande, le Museum of New Zealand Te Papa Tongarewa, fut présentée en 2011-2012 au Musée du quai Branly, à Paris, et en 2012-2013 au Musée de la civilisation, à Québec. Sont discutés ici les résultats préliminaires d’une recherche comparative portant sur la conception et la réception de cette exposition itinérante : ses permanences et transformations au sein des différentes institutions, les effets de la volonté des Māori de maintenir la dimension rituelle des objets.
En 1985, l’auteur publiait un livre intitulé Échanges, développement et hiérarchies dans le Bamenda précolonial – Cameroun. Quinze ans plus tard, il est apparu que ce livre marchait sur la tête. Pour pasticher Marx : il fallait le remettre sur ses pieds. L’auteur se propose ici de faire le récit de ce renversement.