Jean-Luc Bonniol. Livre 1. Je suis à la fois attaché à Millau, dans la région des ...
Il est ici question du durian, un fruit particulièrement prisé en Asie du Sud-Est mais dont l’odeur fait l’objet de descriptions pour le moins univoques de la part des Occidentaux (odeur de cadavre, odeur de putréfaction, etc.). Comme l’observe l’anthropologue Jacques Dournes, c’est un fait bien établi que le durian « partage l’humanité en deux ».
Du Maghreb à l’Asie centrale ont été édifiés des monuments musicaux comme les nuba-s arabo-andalouses, les ayin-s mevlevi, le radif persan ou mugam azerbaïdjanais, le maqom boukharien ou khorazmien, l’onikki muqam ouïgour, et bien d’autres. Afin de mieux comprendre leur genèse et donc leur organisation, au-delà de la façade qu’ils présentent, on se propose de déconstruire quelques-uns de ces répertoires, de retracer les étapes de leur canonisation et d’en évaluer les conséquences.
Comment poursuivre l’enquête quand le terrain bascule ? L’anthropologue se trouve pris dans un double exil : l’exil intérieur et l’exil au cœur du terrain. En traitant de l’exemple des semi-nomades du Kazakhstan, de leur sédentarisation dans les années 1990 et de leur entrée en modernité insécurisée, l’article interroge cette double posture. Comment transformer ses outils de recherche au même rythme que les transformations des mondes habités par les personnes avec lesquelles l’anthropologue travaille et auprès desquelles il enquête?
En France, la génération abreuvée d’anime japonais dans les années 1980 est devenue le premier lectorat des mangas durant les années 1990. Certains amateurs, au cours des dix dernières années, se sont mués en fans de dramas asiatiques. L’avènement du numérique et la globalisation ont permis l’émergence d’une véritable communauté de fans, organisée à l’échelle mondiale, autour d’une production collaborative et d’une division des tâches.