La construction du corps, de l’être et du paraître à travers le « piratage corporel »
Cet article traite du thème de la modification corporelle d’un genre « extrême » en se focalisant sur la mouvance du body hacking, ou « piratage du corps ». Ancrée dans l’ère du tout technologique, elle s’illustre par l’émergence d’un modèle organique rationnel socialement de plus en plus étendu utilisant des matériaux artificiels développés par soi-même. On en trouve des exemples avec l’insertion de puces électroniques sous-cutanées, d’implants magnétiques, d’implants génitaux vibrants, ou encore avec le remplacement de l’épiderme par des plaques en titane.