Le désir d’enfant exploré à travers les pratiques de nomination
Dans les sociétés occidentales, nommer l’enfant nouveau-né est aujourd’hui une responsabilité dévolue aux parents signataires de la déclaration de naissance, c’est-à-dire à ceux qui ont désiré que cet enfant devienne leur fils ou leur fille. Ce sont eux qui doivent lui transmettre un nom de famille et choisir les prénoms lui conférant une identité propre. À partir de l’analyse de 25 témoignages de parents québécois recueillis en entrevues, cet article explore le lien étroit établi entre désir d’enfant, filiation et nomination.