Jean-Paul Colleyn. Livre 5. L’anthropologie visuelle, la question du métier et la perception ...
Cet article réflexif porte sur les deux ancrages de mon projet doctoral. D’abord, il présente une ethnographie de l’expérience de l’agoraphobie à Oslo, en Norvège, le pays européen avec la plus grande prévalence de ce trouble. Je porte attention à la matérialité et à la sensorialité de cette expérience de souffrance. En parallèle, je développe ma démarche en anthropologie de la poésie qui convoque à la fois ma propre écriture ethnographique et la mise en forme de poèmes sur l’agoraphobie et la panique. Je présente d’abord ma discussion des définitions de l’agoraphobie.
Cet article a pour objet les représentations et les pratiques oniriques et divinatoires à la lumière du genre. La narration du rêve revêt un caractère de parole confidentielle chez les poètes touaregs qui, à la différence des auteures féminines, n’en font pas un thème poétique. Les pratiques oniriques, associées au monde des morts, des génies et à la sexualité, sont d’ordinaire perçues comme appartenant à la sphère féminine. Cependant, elles font discrètement l’objet de pratiques masculines, mais de nuit et en toute discrétion.