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Violence

La désunion fait la force. Survie et tensions chez les Sekani de la Colombie-Britannique

La stratégie sekani d'inculcation et d'expression de l'unification politique fondée sur une définition exclusivement idéologique du groupe - stratégie déployée pour contrer l'empiétement d'étrangers - a conduit les Sekani à une impasse. Les valeurs médiatrices traditionnelles et les institutions ont perdu de leur signification et ont été limitées dans leur expression en raison des activités économiques euro-canadiennes.

La souffrance : injonction religieuse versus expression politique

La violence a classiquement été rapportée au droit – violence légitime ou illégitime –, la souffrance aux imaginaires religieux. À travers la relation entre violence et souffrance, une relation s’établit indirectement entre droit et religion. Mais lorsqu’on considère la violence sous l’angle de la suspension de sens (Corten et al. 2008), la souffrance apparaît comme transformée, y compris dans l’imaginaire religieux. Le « Arrête de souffrir » du nouveau pentecôtisme ouvre à un bouleversement qui rejoint la posture politique consistant à refuser de se sentir d’abord comme victime.

Aspects de la violence dans les relations interethniques et le racisme à Mexico

Cet article propose une analyse de la violence et du racisme à la lumière des relations entre Indiens et Métis au Mexique. L’analyse a pour point de départ la violence symbolique, considérée comme une pratique présente dans la construction culturelle de la nation et sur laquelle reposent les représentations actuelles qui tendent à criminaliser les indigènes. Certains aspects de la violence, symbolique et autre, sont présentés dans l’article pour illustrer ce qui émerge des relations interethniques dans la ville de Mexico.

« L’appel du sang ». Le débat sur la restitution des enfants de disparus en Argentine post-dictatoriale

Durant la dictature en Argentine (1976-1983), quelque 30 000 personnes disparurent, y compris 500 nouveau-nés et jeunes enfants. La majorité de ces enfants ont été remis à des familles de militaires qui les ont élevés comme les leurs. Las Abuelas de la Plaza de Mayo (Les grands-mères de la Place de Mai) est un organisme humanitaire qui s’est formé dans le but de retrouver les petits-enfants disparus et de les retourner à leur famille biologique.