« Écouter le silence quaker »
Grâce au suivi de rencontres quakers dans un bourg du Derbyshire (Angleterre) entre 2000 et 2006, l’auteure décrit une activité religieuse élaborée chaque dimanche par les adeptes, dans l’immobilité et le silence quasi-total, sans liturgie ni prêtrise. Prenant le silence pour objet anthropologique, elle montre qu’il ressortit d’une quête spirituelle dont le registre sensoriel rend compte comme d’un rite en dépit du souci qu’ont les quakers d’éliminer les symboles de leurs pratiques.