Jean-Pierre Chaumeil. Livre 1. Le contour familial d’un boustrophédon, dessinateur, peintre et ...
La Riviera Maya, au Mexique, est devenue le terrain de jeu des riches et des célébrités. Le passage du tourisme de masse aux boutiques haut de gamme et au tourisme élitiste a provoqué un vaste développement le long de cet axe. À côté de ce paradis se trouvent des bidonvilles sans eau courante ni électricité. L’explosion du prix de l’immobilier et l’érosion des communs rendent les choses difficiles pour les travailleurs émigrés, la plupart étant Autochtones et travaillant dans l’industrie touristique pour pouvoir acquérir une terre et un logement.
La littérature sur les programmes pour la main-d’œuvre agricole temporaire au Canada a plutôt analysé le cadre juridico-légal et ses répercussions sur le travail, montrant des conditions de vie et de travail comparables dans certains cas à une forme de servitude contemporaine. Dans cet article, à partir de nos terrains de recherche respectifs au Québec, nous approfondissons la dimension personnelle de la relation dans ces contextes caractérisés par plusieurs sources de vulnérabilité.
La migration rurale-urbaine au Mexique et la migration internationale féminisée depuis les Philippines suscitent une reconfiguration des rôles genrés dans la famille : dans les deux cas, les femmes acquièrent une autonomie financière qui accentue la déstabilisation des rôles masculins auxquels se référaient leurs conjoints.
Les Mayas du Yucatán s’appellent et sont appelés « Métis », cas unique en Amérique latine. Une étude historique est faite des raisons de cette appellation et des noms disponibles pour les « vrais » métis ainsi que les autres noms désignant les Yucatèques. Le concept de xaak’ (variante xak’, xa’ak’), dont un des sens est « métis » en maya yucatèque mais qui signifie aussi mélange, et en particulier mélange de graines et mélange d’épices, est ensuite analysé à des fins comparatives.
L'article veut dégager la spécificité de l'exploitation économique des femmes de l'Amérique latine. Par la critique de la catégorie de population économiquement active, l'au-teure examine les problèmes d'invisibilité du travail des femmes dans le secteur agricole au Mexique, dans le travail ménager de même que dans le travail au noir. Elle aborde enfin les formes de la domination masculine dans un contexte de sous-développement et compare la condition féminine dans ce pays et dans le reste de l'Amérique latine.
En s'inspirant des travaux des féministes mexicaines, cet article trace les grandes lignes de l'évolution du mouvement féministe dans ce pays. Après une brève incursion dans l'histoire, l'auteure s'attarde aux développements récents du mouvement. Marqué par son caractère de classe et par ses attaches urbaines, le mouvement féministe mexicain éprouve des difficultés à faire son unité. Il n'en a pas moins mené des luttes importantes pour toutes les femmes notamment sur la question de la maternité volontaire.